Petits débats

J'ai découvert ces deux thèmes de débats sur le forum de ma classe et je les ai trouvés vraiment parfaits pour ce forum-ci (d'abord parce que j'ai bien rigolé en les lisant, et puis il y a un chat et un schtroumpf ^^).

Premièrement : Considérant qu'un chat retombe toujours sur ses pattes et qu'une tartine arrive toujours le côté beurré par terre, que se passe-t-il si j'attache une tartine beurrée sur le dos d'un chat avant de le pousser dans le vide ?

Puis : De quelle couleur devient un schtroumpf quand on l'étrangle ? (sachant qu'un schtroumpf est bleu à la base)

1- Ce paradoxe du chat-tartine bien connu du monde félinophile (mais aussi de tous les amateurs de tartines beurrées) est en effet insolvable. Les couillons pseudo-scientifiques pourraient comparer les forces mises en œuvre par chacun des 2 protagonistes étroitement liés, et conclure rapidement de l'absurdité d'une telle question : le chat étant un animal vivant produit une énergie dynamique, et de plus, du fait de l'importance de son poids par rapport à celui de la tartine (bien qu'elle soit beurrée), il parait évidant que le chat remportera. Mais ce n'est pas bien connaître la ténacité de la tartine que de s'arrêter su un si affligeant constat. D'autres soutiendront donc que la capacité de renversement de la tartine égale sans hésitation celle du chat (voire la surpasse). Il serait ainsi cohérent de voir un équilibre se produire, et donc de retrouver chat et tartine se débattant sur la tranche (ou sur le côté, si vous préférez, histoire de ne pas créer de faux sens tranche-tartine). En effet, dans le bilan des forces en présence, il reste toutefois le poids (vertical vers le bas, je rappelle ), qui attirera le système au sol. On aura aussi entendu que le système chat-tartine pourrait léviter, mais ce serait incohérent avec le résultat défini précédemment.
Pour aller plus loin, si on attache la tartine côté beurré sous les pattes du chat, le système implose-t-il ?

2- On verra plus tard (promis, je répondrai.)

Je me permets aussi de répondre à cette question, qui semble relancer le caractère non sérieux de Geoffroy ces temps ci, ne vous étonnez pas s'il ne bosse pas assez après...
Il semble donc que la tartine beurrée répondent à d'autres règles que celles de la physique si chère aux scientifiques présents en classes prépa de même pour le chat d'ailleurs. Il semble donc que par un effet, qualifié ici naïvement de "magique", la tartine ne puisse tomber autrement que sur le côté beurré. De même, considérant le chat comme un solide à deux faces (une représentée par les pattes et l'autre par le dos) il apparait que ce dernier retombe de toutes les façons du côté "pattes".
Ainsi pour revenir à des procédés que vous, scientifiques, pouvez mieux comprendre, considérons les deux éléments chat et tartine comme des aimants dont la face beurrée de la tartine et la face "pattes" du chat auraient la même polarité, une polarité semble t-il opposée à celle du sol. Suivant ce raisonnement, il semble donc impossible de créer une force suffisamment grande pour coller les deux pôles de ces deux systèmes. Quelqu'un a t-il déjà essayé de coller une tartine beurrée sur le dos d'un chat.
Mais il ne faut pas s'arrêter là, car en effet le problème n'est pas seulement physique, il est donc possible de raisonner dans le déraisonnable et donc d'imaginer qu'on puisse malgré tout coller la face non beurrée d'une tartine au dos d'un chat à l'aide d'un procédé qui échappe à tous aujourd'hui.
Le sol étant donc polarisé différemment des deux faces du solide ainsi formé, il apparait que ce dit solide n'aura pour autres solution que de se déformer afin de pouvoir satisfaire toutes les exigences du magnétisme (et ne venez pas me dire que vous ne pouvez pas déformer un chat ou une tartine (on a pas dit que le chat devait être vivant à l'arrivée)).
Je pense que c'est clair (oui le but de cet article est d'embrouiller le lecteur, j'espère que cela ne vous a pas atteint), nous pouvons alors répondre à la question: "si on attache la tartine côté beurré sous les pattes du chat, le système implose-t-il". De même, il faut une force échappant à la physique pour remplir les conditions initiales de cette expérience, mais on peut l'admettre, et alors on peut imaginer les pattes du chat transpercer son pauvre corps pour resortir du côté de son dos (oui, c'est dégueulasse, comme dirait Alice), et il faut aussi que le beurre imprègne la tartine et s'accumule en majorité sur l'autre face (et ne me dîtes pas que c'est impossible, l'expérience est déjà surnaturelle en elle même).

Si vous avez des points de contradiction, faites les moi savoir, je ne pense pas détenir la vérité universelle.
Pour la deuxième question j'y répondrai après Geo .

1 -



2 - Tout est de savoir d'où vient la pigmentation du Schtroumpf. Si elle provient d'une irrigation sanguine importante sous l'épiderme, avec un beaucoup beaucoup de veinules. En cas d'étranglement, constriction des d'artères, une coloration rouge apparaît. Si la strangulation persiste, la possible nécrose des veinules risque de causer une dépigmentation de la peau, et une hémorragie interne. On va donc avoir un Schtroumpf blanc avec de plus en plus de tâches rouges.
Une autre explication possible que je repompe de deux trois bouquins de sf pour justifier les couleurs bizarres de certaines bestioles: celles-ci ont des champignons vivant en symbiose sous leur peau, et bien qu'elles aient le sang rouge, leur peau à la couleur de ces dits champignons. Cette théorie peut très bien d'appliquer aux schtoumpfs, qui de plus vivent déjà dans des champignons, renforçant la théorie de symbiose avec les fungi.
Donc dans ce cas, la strangulation, à moins de provoquer la mort et/ou la décoloration des champis, ne provoquera pas de changement de couleur notable.

Que les toubibs en herbe me corrigent.

1- Réponse à François.
Tu es parti du faible postulat, dans ta démonstration, que le chat et la tartine étaient assimilables tous deux à un aimant. Navrant. Je te cite : "considérons les deux éléments chat et tartine comme des aimants dont la face beurrée de la tartine et la face "pattes" du chat auraient la même polarité". Ce constat ne semble appuyé que sur de faibles présomptions (assimilables à un aimant elles aussi). Ils faudrait alors considérer l'ensemble des forces électrostatiques et prouver que celles-ci sont largement supérieures aux forces gravitationnelles (ce qui, lorsque l'on s'intéresse de près aux définitions de chacune (et là je parle de formules mathématiques !) , semble faux). Il y a d'ailleurs quelques incohérences dans ta démonstration :
- Tu sembles réfuter la possibilité que l'on puisse attacher le coté beurré de la tartine au côté pattes du chat. Il faudrait donc pousser un tout petit peu plus loin (si, on peut !) et dire que le fait d'attacher le côté non beurré du chat et le côté dos de la tartine est impossible (car ce serait des pôles de même polarité). L'énoncé serait ainsi faux, et par conséquent ta démonstration bancale (car s'appuyant sur une hypothèse fausse au départ). Les matheux m'objecteront que c'est la base de toute démonstration par l'absurde, de réfuter un énoncé incorrect par la démonstration, mais là il semble évident que l'énoncé ne peut être absurde (voyons...), et d'ailleurs, il n'est pas dans le propos de le réfuter, mais de l'étayer. (En gros, tu fais de l'anti-jeu.)
- "De même, il faut une force échappant à la physique pour remplir les conditions initiales de cette expérience" (3ème paragraphe). Je précise donc tout d'abord que l'assimilation du système à un ensemble d'aimants est assez erronée, comme je le soulignais plutôt. Mais si je continue dans ton jeu, pourquoi ne pas considérer l'action de la force forte (qui relie les protons positifs entre eux, contrant les effets électrostatiques) dans le système ? En effet, une telle force n'agit que dans des distances infinitésimales. Si on assimile le système à un noyau de 2 protons (mettons de côté les neutrons qui ne nous sont d'aucune utilité. D'ailleurs, on pourrait les envoyer chercher le pain, ça fera bien pour les œufs à la coque de ce soir.), on pourra alors considérer, dans un petit rayon englobant au moins le chat et la tartine, que la force forte est plus importante que les forces électrostatiques. Ici, on pourra alors tout à fait rapprocher deux pôles de même polarité. (Mais cela répondrait aussi par conséquent à ma question posée en fin de premier post : le système n'implosera pas, pour les même raisons que le noyau n'implose pas (cf. force faibles, toussa...))
- Quand tu dis que les pattes du chat doivent le transpercer (image qui, d'ailleurs, me donne envie d'escargots rôtis... Chais pas pourquoi...), et que tu ajoutes que le beurre aussi doit traverser la tartine de l'autre côté pour ressortir de l'autre côté, tu sembles oublier ton assimilation avec l'aimant (qui, je le rappelle, a deux pôles). Je te renverrais alors vers ma première remarque, et préciserait qu'un seul changement de côté (les pattes ou le beurre) suffirait. On pourrait alors discuter de quel élément aurait le plus tendance à migrer (en fonction de coefficients de pénétration et autres...), mais ce n'est pas le propos. (d'ailleurs on pourrait étrangement se retrouver à un état d'équilibre dans lequel le chat serait, d'apparence, sans pattes, et la tartine serait non beurrée (les éléments étant à l'intérieur du système)).
J'attends donc ta réaction face à ses attaques volontairement agressives.


1- Réponse à Wam.
C'est même pas toi qui l'a fait !! (Sinon, je suis étrangement plutôt d'accord...)


2- Ma version des faits. (la version médicale)
Quand on strangule un être vivant (au niveau du cou), c'est dans le but de comprimer les carotides et la trachée. On pourra donc distinguer deux phénomènes (et là, je citerai l'article wikipédia, qui est somme toute très bien fait) :
- La compression des veines jugulaires, empêchant le retour du sang depuis la tête vers le cœur, entraine un œdème et une cyanose visibles au niveau de la face et de la langue, et un œdème cérébral entraînant une perte de connaissance assez lente suivie d'un décès assez tardif (c'est toujours plus savoureux). La compression des artères carotides, alimentant le cerveau en sang, prive le cerveau d'oxygène, ce qui entraîne une ischémie cérébrale qui se traduit par des troubles de la conscience, puis la mort. Un cas particulier est la compression sur ces artères de capteurs de pression (les « glomi ») qui entraîne un ralentissement extrême et immédiat du cœur jusqu'à la syncope et l'arrêt cardiaque.
- La compression des voies aériennes nécessite une très forte pression, si bien que l'écrasement de la trachée est une éventualité rare (cette dernière étant protégée par des anneaux de cartilage). Plus fréquemment, c'est la base de la langue, repoussée par la pression externe, qui vient obstruer le carrefour des voies aériennes et digestives. S'ensuit une asphyxie du sujet.

Lorsque l'on voit une coloration bleutée de visage, c'est la manifestation de la cyanose évoquée plus haut (c'est à dire que la concentration en hémoglobine réduite (ne transportant pas d'oxygène) augmente. En effet l'hémoglobine oxydée et l'hémoglobine réduite ont des fréquences d'absorption assez différentes pour qu'on les repère à l'œil nu (ou surtout en oxymétrie de pouls dans le domaine médical ))
Si le schtroumpf est constitué comme un mammifère normal, il serait logique que sa peau prenne une teinte bleutée après strangulation (donc dans ce cas, pas de changement visible). Vous me direz cependant que le schtroumpf n'est pas forcément un être vivant dont la morphologie serait assimilable à celle d'un mammifère. Là, je vous renverrais lire les ouvrages de Peyo, et vous ferais remarquer leur morphologie humanoïde non négligeable (bipédie, morphologie de la face, des membres et du tronc, caractères proprement humains, etc...) malgré leur petite taille, et leur couleur de peau (qui peut sans aucun problème être du à un pigment particulier, c'est biologiquement possible, même si cette hypothèse serait en contradiction avec la théorie de Darwin).


2- Réponse à Wam.
Dans ma propre version, tu trouveras certainement mes objections quant aux phénomènes dus à la strangulation.
Sinon, par rapport à ta théorie des champipipignons, cela semble être cohérent.